vendredi 1 janvier 2010

Orange and gray (8)





Une odeur fétide s'empare de la chambre, elle s'immisce dans le cœur et s'imprègne dans mon être tout entier. Un sentiment méphitique me pousse à franchir le pas, j'ouvre la porte. Sans est finit, c'est trop tard. Cette envie pullule, elle grouille, foisonne, s'étant, maintenant elle m'envahit. Ma tête se vide, je ne sais pas pourquoi je le fais mais je sais que c'est un devoir. C'est comme ci cette enveloppe devait se farcir puis se vider. En somme je ne suis que la carcasse de besoins corrosifs qui s'approprient mon esprit. Je ne l'aime pas, mais nous copulons souvent et j'ai finit par aimer ça je crois. Cette union est sacrée car voila plusieurs années que nous cohabitons ensemble. Enterrer sa présence me deviens de plus en plus illusoire... *







Oh étrange, les volets ouverts lors d'une quelconque veillée ont réussit à faire briller mon visage rechigné. Tout à coup il s'est dénoué de toutes préoccupations. Durant un court moment, mais un belle instant je me suis sentis bien. L'air putréfier a mué en un air candide. Un léger gout salé dans l'atmosphère m'a fait me transporter dans de vagues parages. L'oxygène d'ordinaire si étouffant a finit par me donner un élan de renaissance au court duquel d'inabondants beaux souvenirs ont refait surface... Il m'a comblé d'une gracieuse et agréable sensation, une sensation que j'aimerais de nouveau saluer. J'en ai pris haleine et je veux d'ores et déjà respirer pour rencontrer encore une fois cette furtive plénitude !
[C'est si singulier qu'une chose aussi insignifiante tel qu' humer l'air puisse m'enivrer à ce point. ]

Deviantart Stuntkid **

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'ai lu ton blog... J'aime bien, je me retrouve dans certaines choses que tu dis... Sauf que toi ça peut paraître normale car j'imagine ton âge jeune alors que mon corps à moi va tranquillement sur ses 30 ans... A bien y réfléchir, je crois que les rêveurs, toujours un peu paumés, n'auront jamais le dernier mot... Ils restent et resteront à jamais une sorte d'opprimés, de délaissés particuliers... Je deviens fataliste avec le temps...

Nicolas